Revue Sites & Monuments 230 - 2023

Revue 230 - Année 2023 (France uniquement)

20,00 EUR

N° 230 – 2023
Sommaire

Éditorial
Julien Lacaze

Les tours de défense littorale de la Corse, un patrimoine en péril
Michel Tercé et Jean-Louis Hannebert

PATRIMOINE MOBILIER

Pour une renaissance des collections du château de La Roche-Guyon
J. Lacaze, M.-L. Atger et E. Flament-Guelfucci

La protection et la conservation in situ du mobilier historique
Emmanuel Moureau

Le mobilier du château de Grignon : un impossible maintien
Julien Lacaze et Claire Boulestin

Les intérieurs anciens, un enjeu de protection du patrimoine
Jean-Baptiste Galland

Les commissaires-priseurs face aux biens culturels : déontologie et pratique
Henri Paul

TERRITOIRES ET URBANISME

Quel avenir pour les forêts périurbaines d’Île-de-France ?
Olivier Delourme et Louis Vallin

La plaine de Versailles, joyau historique et poumon vert de l’ouest parisien
Cyrille Cobert

Bouvron Patrimoine : s’engager à une échelle locale
Vincent Guiné

Portfolio du Tour de France éolien
Marc Antoine Chavanis

RÉNOVATION DU PATRIMOINE BÂTI

La mission d’information sur le patrimoine et la transition écologique au Sénat
Sabine Drexler

La rénovation énergétique, première menace patrimoniale en ville ?
Marie-Jeanne Jouveau

Le CAUE 77, un accompagnement sur mesure des collectivités
Grégorie Dutertre

Le CAUE 65, accompagner la rénovation des menuiseries anciennes
Claudine Couget et Vincent Dedieu

Faire vivre le patrimoine bâti : l’éco-rénovation dans le PNR des Vosges du Nord
Aurélie Wisser

Les Plus Beaux Villages de France, un label national d’excellence
Alain di Stefano

PATRIMOINE VÉGÉTAL

À Groussay, la réouverture attendue du discret théâtre de verdure
Pierre Arizzoli-Clémentel et Philippe Romain

La renaissance du théâtre de verdure de Villeneuve-Saint-Georges
Myriam Parfaite et le RETV

PAYSAGE ET ÉNERGIES NOUVELLES

Paysagistes sans paysage
Philippe Dumas

Éolien en mer : appel à la raison
Emmanuel Vrignaud

Les dolmens du Lot mis en péril par un projet photovoltaïque
Marie Cordié-Levy

CONCOURS POUR LA SAUVEGARDE DU PATRIMOINE

Prix 2023 des Allées d’arbres
Chantal Pradines

Prix 2023 du Second œuvre
Jean-François Lagneau

IL Y A CENT ANS

Le congrès de 1923, combat commun pour la culture et la nature
Marguerite Décard

1923 : Premier Congrès international pour la Protection de la Nature

1923 : Le défrichement et les paysages


L’éditorial de Julien Lacaze
Dernière Rénovation

Les happenings du « collectif de résistance civile » dénommé Dernière Rénovation ou ceux de son homologue anglais, Just Stop Oil, fameux pour ses saccages de musées, questionnent notre objet social.
Une idéologie thermique
Il s’agit, pour ces organisations émanant du réseau international A22, de sauver la planète, ce qui est louable, mais en effaçant volontairement ou involontairement notre histoire, ce qui n’est pas acceptable. Une rénovation thermique indifférenciée et à marche forcée est exigée par ces activistes hermétiques au beau, indifférence qu’explicitent les discours de Just Stop Oil. L’art serait ainsi inutile à l’époque de « l’urgence climatique », légitimant des actes de vandalisme spectaculaires (projection de peinture sur les monuments, dégradation de cadres de tableaux) ou des simulacres de vandalisme (œuvres aspergées de soupe, martelage de leurs vitres de protection).
Le message est clair : l’urgence climatique rend nos préoccupations patrimoniales dérisoires et même condamnables. Elles sont vaines, puisque nous allons disparaître avec la planète portant ces trésors, ou constituent des divertissements coupables faisant oublier le combat pour le climat. Le mouvement explique : « Nous sommes la Dernière Génération. Mais nous sommes aussi la Première. Nous sommes partout. Nous arrivons. Tout va changer. »
Dans ce contexte d’hystérie et d’utilitarisme forcené, réduisant le bâti à une performance, comment défendre l’histoire et la beauté des constructions ? Dans le discours de ces organisations, l’isolation est présentée comme une simple formalité qu’il faudrait rendre obligatoire sans aucun questionnement sur ses modalités ou ses conséquences pratiques, pour les hommes, les paysages ou la planète. Selon le manifeste halluciné de Dernière Rénovation, « Nous sommes ici pour dire que la société ne s’est pas détournée de l’amour et de la vérité ; qu’elle n’a pas renoncé face à la mort et au mal le plus absolu ». L’isolation thermique étant un bien absolu, elle doit être massifiée et les propriétaires réfractaires sanctionnés.
Ce discours est naturellement compatible avec les solutions des industriels proposant de « massifier » et de « globaliser » les rénovations thermiques. Ici, l’idéologie est un puissant moteur du business. Ainsi, le site internet de Dernière Rénovation déclare que le collectif « reçoit la plupart de ses financements du Climate Emergency Fund », lui-même fondé par un ancien PDG d’i(x) Net Zero, plateforme d’investissement durable dans le domaine de la rénovation thermique, des énergies et des carburants renouvelables ! D’ailleurs, toujours selon le collectif, « les changements législatifs requis […], en plus de diminuer nos émissions de CO2, créeront des milliers d’emplois ». Sur ce point, il pourrait être d’accord avec le gouvernement.
À la force des moyens financiers des nouveaux business « verts » s’ajoute l’action de bénévoles souvent convaincus, mélange des genres aussi gênant qu’efficace. Des associations, comme négaWatt, qui « regroupe des professionnels de l’énergie et des citoyens », soufflent à l’oreille d’un législateur et de médias de plus en plus paresseux. Il s’agit d’hybridations improbables d’ONG et de lobbys industriels, dont la parole est aujourd’hui reçue comme une vérité absolue.
La loterie des DPE
Les diagnostics de performance énergétique (DPE) ont été réformés en décembre 2020, pour une entrée en vigueur au 1er juillet 2021. Le nouveau diagnostic met fin à la méthode dite « sur factures » de consommation, en usage pour les bâtiments antérieurs à 1948. Celle-ci a en effet été jugée « peu fiable », puisque dépendant des habitudes de consommation des occupants du logement. Elle était pourtant pragmatique, le bâti ancien n’étant pas composé de matériaux homogènes dont le comportement peut être précisément modélisé. Elle avait en outre l’incomparable avantage de résulter de mesures faites ex post et non d’une estimation ex ante.
Pourtant, devant des « résultats anormaux détectés sur les étiquettes du DPE pour certains types de logements, parmi ceux construits avant 1975 », la direction générale de l’aménagement et du logement a recommandé, le 24 septembre 2021, de suspendre l’édition des DPE de ces logements jusqu’au 1er novembre 2021 afin de « régler » le logiciel. La réfection aux frais de l’État des DPE réalisés depuis le 1er juillet 2021 nous coûta près de 10 millions d’euros…
En septembre 2022, soit un an après la suspension du DPE, Que Choisir titrait : « Diagnostics de performance énergétique, du grand n’importe quoi, encore et toujours ». Analysant trente-quatre diagnostics réalisés sur sept maisons de différentes régions, l’association de consommateurs constate, malgré les « réglages » opérés fin 2021, « jusqu’à trois classes d’écart pour un même bien » !
Un nouvel article de l’association, publié en septembre 2023, intitulé « Audit énergétique, pas mieux que le DPE ! » étendit même le discrédit aux recommandations de travaux accompagnant les ventes.
Le nouveau DPE, censé sauver notre planète, appartient manifestement aux dérives technocratiques. Plutôt que de remédier à ses défaillances, un édifice législatif allait le prendre pour base, maximisant ainsi son absurdité.
Des lois bancales
La loi du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, impose indirectement la rénovation thermique des bâtiments en empêchant un propriétaire de réévaluer ses loyers ou en réputant « indignes » les logements victimes des DPE les plus défavorables, empêchant ainsi leur location. En cas de vente de ces mêmes logements énergivores, un audit énergétique, prévoyant un programme de travaux, doit en outre être réalisé. Nous avons vu qu’il n’était pas nécessairement plus fiable.
La loi prévoit, dans ce but, « l’étude des six postes de travaux », parmi lesquels « l’isolation des murs », des planchers bas, de la toiture, le chauffage, la « ventilation » ou le « remplacement des menuiseries extérieures ». Cette dernière formulation est particulièrement malheureuse puisque d’autres solutions que leur « remplacement » sont possibles, à commencer par leur bon entretien et par la pose de rideaux, avant d’envisager des solutions plus lourdes (pose de verres techniques ou création d’un double fenêtrage ou de doubles portes). Et si l’isolation n’est toujours pas parfaite, son imperfection ne contribue-elle pas à la ventilation des logements, précisément l’un des six postes de travaux identifiés par la loi ? Pourquoi mécaniser ce qui se faisait naturellement ?
La loi « climat et résilience » ne distingue pas selon que le bâti est antérieur ou postérieur à 1948, mais admet que des "contraintes techniques, architecturales ou patrimoniales" puissent justifier des dérogations à son régime général. Là encore, nous avons demandé que soit substitué au terme « contraintes » celui de « spécificités », car le bâti traditionnel n’est pas dénué d’atouts thermiques.
Plus grave, ces exceptions ne sont pas reconnues dans tous les aspects de la vie d’un bâtiment. La loi admet ainsi que ces "contraintes techniques, architecturales ou patrimoniales" justifient un régime de faveur pour la détermination des « rénovations performantes » ou concernant l’étendue des travaux recommandés par « l’audit énergétique ». Mais ces exceptions n’interviennent pas dans l’établissement de la « décence » des logements (conditionnant leur mise en location). Seuls les baux en cours échapperont à la réalisation judiciaire des travaux, mais aucun nouveau bail ne pourra être conclu sur ces bâtiments réputés non décents par la loi.
Trois décrets des 8 avril et 4 mai 2022 et du 18 août 2023 précisent que les « contraintes patrimoniales » résultent d’une décision de l’autorité administrative prise au titre des monuments historiques, des abords, des Sites patrimoniaux remarquables (SPR), des sites naturels ou des disposition patrimoniales des PLU, tandis que les « contraintes techniques et architecturales » - propres au bâti traditionnel – doivent être attestées par une « note argumentée rédigée par un homme de l’art ».
Or, quel homme de l’art prescrira la non-réalisation de travaux ? Combien de particuliers utiliseront cette faculté, au demeurant sans effet sur l’absence de « décence » résultant d’un mauvais DPE ? Un tel système avait été retenu en 2016 pour dispenser les « ravalements importants » d’une obligation « embarquée » d’isolation par l’extérieur. Nous avions obtenu, en 2017, que soit substituée à cette appréciation d’un homme de l’art une liste objective de matériaux pouvant être isolés (terre cuite industrielle, béton, ciment ou métal), en dispensant les autres de l’obligation de travaux. Le critère étant dans notre droit, pourquoi ne pas l’employer ?
Des ABF sous tutelle énergétique
Le très relatif pré-carré du Code du patrimoine, déjà battu en brèche par l’impossibilité de louer, n’allait pas résister longtemps. La loi du 10 mars 2023 relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables, s’exonérant du principe d’indépendance des législations, renvoie en effet désormais à l’article L. 100 4 du Code de l’énergie, définissant les objectifs nationaux de rénovation énergétique (et de développement des EnR). Ce texte, dont les ABF devront désormais « tenir compte » dans leur gestion des abords et des SPR, prévoit notamment que la France doit « disposer d’un parc immobilier dont l’ensemble des bâtiments sont rénovés en fonction des normes ‘bâtiment basse consommation’ ou assimilées, à l’horizon 2050 » (7e), ce qui n’est possible qu’à un coût patrimonial considérable, et encore.
Une digue vient de céder et le Code du patrimoine mis sous la tutelle - souple à ce stade - du Code de l’énergie, haut lieu de l’irrationalité et de l’idéologie (la tragique limitation de la part du nucléaire dans la production d’électricité y figurait). Les ABF, en sous-effectif chronique, peinant à accomplir leurs missions les plus élémentaires, sont désormais en charge d’une nouvelle politique publique…
Rappelons que l’appel hiérarchique des avis des ABF permet au préfet d’arbitrer entre d’éventuelles contradictions de nos politiques d’État, sans confusion de missions.
D’une extinction à l’autre
La rénovation thermique du bâti ancien est, de loin, la première menace pesant sur notre patrimoine.
Le second œuvre ancien, qui n’est autre que la peau du bâti et le lieu des isolations thermiques, est particulièrement menacé. Les menuiseries anciennes sont notamment en voie d’extinction. Après la suppression des croisées anciennes, enfouies avec les « déchets ultimes » lorsque leurs composants ne sont pas séparés, nos portes disparaissent et, avec elles, une merveilleuse diversité d’époques, de styles, de variations régionales, de richesse et de couleurs. Des « blocs portes » standardisés en PVC blanc s’y substituent.
Certains éléments d’architecture sont également compromis par les isolations par l’extérieur (corniches, bandeaux ou chaînages noyés dans les parois isolantes), quand ils ne sont pas préalablement bûchés. Sans parler des intérieurs placoplâtrisés, réduisant des logements aux décors raffinés à de simples boites sonnant le creux. Que restera-t-il, en 2050, du bâti patrimonial ainsi mis au diapason de la norme BBC ?
Il faut pourtant réfléchir à la durabilité de ces rénovations car la multiplication des dérivés du plastique dans l’habitat n’a rien d’écologique. Que ferons-nous des millions de fenêtres en PVC et des kilomètres de dalles isolantes en polystyrène arrivés en fin de vie au bout des quelques décennies de leur garantie industrielle ?
La question de l’insalubrité thermique provoquée par la moisissure de logements trop étanches à la suite de systèmes de ventilation défaillants ou mal entretenus est rarement posée. Des dégâts sur la santé d’habitants ainsi confinés sont pourtant prévisibles.
Les prémices de démolitions massives ?
On peut se demander ce que deviendront les bâtiments anciens ainsi contrariés dans leur fonctionnement ? Le journal Le Monde explique, le 11 mai 2023, que « le site de petites annonces Se loger a constaté un quasi-doublement, entre 2020 et 2022, du nombre des biens étiquetés F ou G (consommation énergétique excessive) mis en vente sur la plate-forme », tandis que « le volume d’annonces de location des passoires énergétiques a, en revanche, reculé de 40 % en un an. » Belle réalisation que de retirer du marché locatif nos logements anciens, par temps de crise du logement.
Les promoteurs tirent d’ailleurs argument de la loi Climat et résilience d’août 2021 pour dénigrer le bâti que nous défendons. Ainsi, Kaufman & Broad tient, dans une publicité, à « rappeler que les règles en matière de passoires thermiques, qui concernent les logements anciens, avec un DPE E, F ou G, se durcissent très fortement […] Depuis le 1er janvier 2023, il n’est plus possible de louer un bien en classe F ou G et un mauvais DPE induit une dévaluation du bien ou de lourds travaux à réaliser par le propriétaire ou le futur acheteur. Donc, acheter dans le neuf permet de se libérer de ces contraintes ». Cette affirmation est d’ailleurs fausse, puisque seuls les logements classés G+ (plus de 450 kWh/m2 d’énergie finale) sont interdits à la location depuis 2023, l’extension à la classe G toute entière devant avoir lieu en 2025 et à la classe F en 2028…
La législation thermique, complexe à souhait, est ainsi gauchie et instrumentalisée par les promoteurs immobiliers, comme par les rénovateurs thermiques de tout poil, jetant ainsi le discrédit sur les constructions anciennes. Leur retrait du marché locatif, faute d’exigence de travaux raisonnables, et la privation d’entretien qui en découle, pourrait bien être un nouvel argument justifiant leur démolition.
Cette désaffection est savamment entretenue, notamment par la reproduction systématique de bâtiments anciens pour illustrer ce qu’est une « passoire thermique » (publicités de la fondation Abbé Pierre ou des marchands de fenêtres notamment), alors même que les principaux bâtis réellement concernés datent des Trente Glorieuses… Les menuiseries anciennes sont, par commodité de communication, particulièrement ciblées, désignant malheureusement leurs propriétaires comme les complices du réchauffement climatique.
Enfin, le principe du zéro artificialisation nette (ZAN), également porté par la loi Climat et résilience du 22 août 2021, qui exige de « reconstruire la ville sur la ville » pour épargner les terres agricoles, se conjugue avec le déclassement thermique du bâti ancien pour en susciter la destruction.
Des erreurs à méditer
Évitons la répétition de l’échec patent de la première vague de rénovation thermique, précisément documenté entre 2000 et 2013 sur un échantillon de 10 000 ménages par l’École des Mines (Évaluation ex post de Matthieu Glachant, directeur du Cerna Mines ParisTech, octobre 2019). Cette étude, malheureusement peu médiatisée, a montré le décalage considérable entre les prévisions d’économie d’énergie et leur réalisation (économies d’énergie huit fois inférieures à celles modélisées par les certificats d’économie d’énergie), la gabegie qui en résulte pour les finances publiques (éco-prêt à taux zéro, crédit d’impôt pour la transition énergétique…), l’absence de retour sur investissement pour les ménages (l’investissement moyen étant rentabilisé au bout de 120 ans, bien au-delà de la durée de vie des isolants !)
Le concept même de globalisation et de massification des rénovations thermiques, aujourd’hui mis en avant, n’est pas digne des enjeux, particulièrement complexes (énergétiques, écologiques, sanitaires, architecturaux et patrimoniaux). L’incertitude très grande du bénéfice pour le climat, faute d’évaluation ex post, devrait être mise en regard des dégradations certaines de notre environnement, pris au sens large. Le caractère prudent, sur mesure et durable des interventions devrait au contraire être promu et le DPE « sur factures » de consommation rétabli pour le bâti ancien.
Lauréats de l’Equerre d’argent en 2011 et du prix Pritzker 2021, les architectes Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal exprimaient, dès 1997, dans leur livre-manifeste, Plus, les principes devant guider une rénovation réussie : « Ne jamais démolir, ne jamais retrancher ou remplacer, toujours ajouter, transformer, utiliser ». Ainsi, réversibilité, stratification et réemploi, au cœur des pratiques anciennes, sont les garants d’une rénovation thermique pérenne.
Le terme « restauration thermique » pourrait d’ailleurs être préféré, concernant le bâti ancien, car les malfaçons apparaissent souvent à la suite d’une rénovation inappropriée empêchant les échanges naturels d’air et d’humidité avec l’extérieur.
Dans le cadre du "G7 Patrimoine", rejoint pour l’occasion par l’Association Nationale des ABF (ANABF) et l’Association des Architectes du Patrimoine (AAP), seize propositions ont été élaborées pour une transition durable. Sites & Monuments y a contribué, afin que la rénovation thermique de notre bâti ancien ne soit pas la dernière.