Bourges et le gâchis de la démolition du monastère du Bon Pasteur

Nous avons combattu, en vain, pour la conservation du monastère du Bon Pasteur à Bourges. Sa chapelle, seul vestige épargné, a même été amputée de son transept à clocheton. Une "résidence de tourisme" et une "résidence pour jeunes actifs", "nouveau concept venu de Scandinavie", remplaceront les nobles façades de ce monastère du XIXe siècle, fondé au XVIIe siècle. Ce programme a été jugé "plus cohérent financièrement et immobilièrement" par l’actuel maire de Bourges que deux projets visant à réhabiliter les bâtiments.
Une lettre faisant le bilan de notre action et des défaillances du ministère de la Culture dans ce dossier a été adressée à madame la ministre.
Nous espérons désormais soustraire l’îlot Cujas / Coursarlon au prurit démolisseur de la ville de Bourges, pourtant candidate au titre de capitale européenne de la Culture. Il s’agirait, cette fois, d’"ouvrir une nouvelle vue sur la cathédrale"...
Des photos du monastère en cours et avant démolition sont reproduites à la suite de notre courrier. On mesurera ainsi le gâchis patrimonial, écologique et archéologique - des micro-pieux permettront de construire sans fouiller - résultant de ce choix urbain.
JL

Lettre bilan au ministère de la culture sur le cas de Bourges

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Emprise de l’îlot du Bon Pasteur, aujurd’hui totalement démoli à l’exception de la nef de sa chapelle et de son ermitage ISMH de 1625 (flèche rouge).

Pour en savoir plus

Monastère du Bon Pasteur en cours de démolition

Monastère du Bon Pasteur avant sa démolition

Vue de l’avenue Jean Jaurès montrant l’abbaye ISMH de Saint-Ambroix (à gauche) et un jardin longiligne à grille de fonte comportant de très beaux platanes. Dans le fond (croix rouge), le monastère du Bon Pasteur.