Le chantier de la Samaritaine peut enfin reprendre
Les travaux de rénovation du grand magasin avaient été suspendus en mai, après l’annulation du permis de construire.
La cour administrative d’appel de Paris a autorisé jeudi la reprise du chantier de rénovation du grand magasin la Samaritaine. Avec ce sursis à exécution, la cour a ainsi suspendu les effets du jugement prononcé par le tribunal administratif de Paris le 13 mai, dans l’attente de l’examen du dossier au fond, le 5 décembre.
« Aucun des moyens soulevés à l’encontre du permis de construire litigieux par [les associations requérantes] n’apparaît, en l’état de l’instruction, fondé », a déclaré la Cour de cassation dans son arrêt.
Mi-mai, le tribunal administratif avait estimé que la juxtaposition du nouveau bâtiment prévu par LVMH (propriétaire du lieu), plus particulièrement sa façade ondulante exclusivement réalisée en verre, et d’immeubles parisiens en pierre, « variés mais traditionnels », apparaissait« dissonante ».
Il était saisi par deux associations, la Société pour la protection des paysages et de l’esthétique de la France (Sppef) et SOS Paris qui s’inquiétaient de la transformation du bâtiment et du respect des règles d’urbanisme. La décision prononcée jeudi ne concerne que la partie de l’ensemble des bâtiments de la Samaritaine située du côté de la rue de Rivoli (Ier arrondissement).
La Samaritaine s’est dit satisfaite de la décision et a indiqué que le chantier reprendrait bien dans l’attente de l’audience du 5 décembre. « On attend sereinement la décision sur le fond, qui est renvoyée devant l’assemblée plénière. Cela veut dire que la cour administrative d’appel a pris la mesure de cette affaire pour Paris », a commenté Julien Lacaze, vice-président de la Sppef.
AFP
Lire sur Libération.fr
Lire sur Nouvelobs.com
Lire sur 20minutes.fr