Mise à jour 19/09/2022. Après 14 ans de recours, Engie Green vient d’abandonner le projet. Le promoteur en précise les raisons : "Des éoliennes de 89 mètres sont aujourd’hui obsolètes. Il faudrait qu’elles soient plus hautes mais le site ne le permet pas pour des raisons paysagères". On remarque au passage que toutes les éoliennes montées ces dernières années sont elles-aussi en passe de devenir obsolètes. Elles atteindront très bientôt leur fin de vie, et ne seront pas remplacées par des nouvelles, car trop "petites". Il en résultera des dizaines de sites et de villages français enlaidis par des friches éoliennes en ruine, des espaces de pleine terre gâchés par des socles en béton devenus inutiles... La persévérance des habitants d’Octeville-L’Avenel à défendre leur paysage est donc doublement récompensée, par l’abandon du projet d’abord, puis en évitant cette friche industrielle éolienne dans quelques décennies.
Octeville L’Avenel, commune du département de la Manche, située à 6 km des tours de Tatihou et de la Hougue, classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, vient de voter un projet éolien de 8 aérogénérateurs, d’une hauteur de 80 m en bout de pale.
Le promoteur SAMEOLE a présenté en réunion publique une simulation prouvant les co-visibilités des machines avec les deux tours. Malgré cela, la préfecture de la Manche va certainement accepter ce projet, la Commission des Sites de la Manche ayant déjà donné un avis favorable. Il faut reconnaître que le dossier proposé à la commission ne comportait pas la simulation effectuée par le promoteur, ce qui lui a permis de passer hardiment outre à l’avis défavorable de l’architecte des bâtiments de France.
Après l’éolienne de Coutances, les éoliennes d’Argouges dans la baie du Mont-Saint- Michel, on peut se demander pourquoi la préfecture éprouve-t-elle une telle haine pour son patrimoine.
La SPPEF suit bien évidemment l’affaire avec la plus extrême attention.