Les publications de Sites & Monuments numérisées sur Gallica depuis 1902 !

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Fondée le 1er juillet 1901, l’association Sites & Monuments publie une revue depuis ses tout débuts. Intitulée à l’origine Bulletin de la Société pour la protection des paysages de France, son premier numéro date de janvier 1902 (voir ici). Interrompue en 1939, la publication reprend en 1958 et le titre change alors pour Sites et Monuments qui a donné à l’association son nom d’usage actuel. La périodicité a varié au cours du temps : souvent trimestrielle, mensuelle dans les années 1910-1914, elle est aujourd’hui annuelle.

Ces revues sont souvent en partie présentes dans les bibliothèques publiques, comme la Bibliothèque nationale de France (BNF), la difficulté pour le chercheur étant bien sûr d’identifier le ou les numéros traitant du sujet qui l’intéresse. C’est un des intérêts majeurs que peut offrir une numérisation. Dans ce but, Sites & Monuments a noué un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France.

Les Bulletins de la SPPF (1902-1939) et Sites et Monuments (1958-) consultables sur Gallica

Le travail de numérisation s’est appuyé sur la série presque complète de la revue que conserve l’association dans ses locaux. Les numéros manquants ont été recherchés dans les bibliothèques parisiennes comme celle du Tourisme et des Voyages rattachée à la ville de Paris. L’inventaire complet effectué, quatre caisses sont parties à la BNF en février 2017 et les premières revues traitées sont aujourd’hui visibles sur le site Gallica ; les autres vont bientôt suivre.

Cent-vingt-quatre numéros sont aujourd’hui accessibles en ligne – l’ensemble en comporte plus de trois cents. Leur recherche peut être effectuée en utilisant le bouton recherche avancée et en spécifiant par exemple comme auteur « protection paysages ». Les deux séries de revues apparaissent alors : celle d’avant 1939 et celle d’après 1958. La lisibilité est bonne malgré le papier parfois jauni des exemplaires les plus anciens. La numérisation a été réalisée avec reconnaissance optique des caractères. Le taux de succès de cette lecture automatique tourne autour de 98% ; le processus n’a donc généré que peu d’erreurs. Toutes les facilités apportées par Gallica comme la présentation du sommaire ou l’exportation en format PDF sont bien sûr possibles. En se plaçant en mode vocal, il est même possible d’écouter le texte des articles sur son ordinateur.

Société_pour_bpt6k9779622w" width="251" height="382" />->http://www.sppef.fr/wp-content/uploads/2017/09/sppef_bulletin_de_la_societe_pour_...societe_pour_bpt6k9779622w.jpeg] Janvier 1902, premier Bulletin de la Société pour la Protection des Paysages (couverture)
Société_pour_bpt6k9779622w (2)" width="259" height="375" />->http://www.sppef.fr/wp-content/uploads/2017/09/sppef_bulletin_de_la_societe_pour_...societe_pour_bpt6k9779622w-2.jpeg] Janvier 1902, premier Bulletin de la Société pour la protection des paysages (page 20)

Cet ensemble d’environ vingt mille pages constitue une mine d’informations sur le patrimoine. S’il n’y a peu de photos avant la deuxième guerre mondiale, quand la publication reprend en 1958, après l’interruption due à la guerre, les photos de couverture et celles, nombreuses, qui illustrent les articles offrent d’intéressants témoignages visuels. Quant à la reconnaissance des caractères, elle permet de rechercher un ou plusieurs mots dans le texte des articles que cela soit dans un numéro isolé ou dans une série. La saisie de « Palais Rose » pour la série postérieure à 1958, nous affiche ainsi les six numéros ayant traité du sujet. Il ne reste plus que quelques clics à effectuer pour accéder aux articles. Dans une optique historique, le survol de cet ensemble depuis les premiers exemplaires des années 1900 montre la continuité de l’action Sites & Monuments qui, dès les premières années de son existence s’est attachée par exemple à lutter contre la publicité ou à défendre les allées d’arbres.

Nous sommes très reconnaissants à la BNF pour son travail qui offre une source d’information précieuse aux défenseurs du patrimoine et porte le témoignage de plus d’un siècle d’engagement de notre association.

François Béchade, secrétaire général adjoint