Le Musée des Maisons Comtoises de Nancray s’étend sur 15 hectares. Il est composé de 35 maisons authentiques reconstruites pierre par pierre, meublées et agrémentées de jardins thématiques et de vergers, dans un cadre enchanteur.
Un patrimoine franc-comtois comprenant des fermes, des fruitières, des maisons paysannes, des étables, une caborde. Une mémoire caractéristique de la vie d’antan.
L’emplacement de ce musée créé par l’abbé Garneret sur les hauteurs du village de Nancray a été choisi spécifiquement pour son absence de pollution visuelle.
La municipalité de Nancray, sollicitée par un promoteur éolien, a approuvé, en tout déni de démocratie, un projet de trois monstrueuses éoliennes de 200 mètres de hauteur qui vont venir écraser ce magnifique patrimoine. En effet, la zone retenue, située en pleine forêt et limitrophe d’une des communes voisines, est proche du musée. Le choix de cet emplacement est une aberration et témoigne d’un non-respect évident de cette mémoire vivante.

Le projet est combattu par notre association, AVSGPEN (Association Vigilance sur le Site Seveso de Gennes et le Projet éolien de Nancray) qui a organisé différentes manifestations et des rencontres avec les élus, le préfet, etc. Il a aussi été dénoncé deux années de suite, par des pétitions proposées aux touristes, devant le musée, lors des journées du Patrimoine.


Les conséquences négatives sur la biodiversité sont sans commune mesure avec les retombées financières et énergétiques espérées.
En effet, la zone est située dans un couloir migratoire. On peut y voir des milans royaux, des cigognes communes et des cigognes noires. Des milans y nidifient au printemps.
Des faucons crécerelles et autres rapaces profitent des terres agricoles situées à l’orée de la forêt.
De nombreuses familles de chiroptères nichent dans les grottes proches et les maisons rurales anciennes. Elles survolent aujourd’hui le mât de mesure implanté par le promoteur.
Malgré la contestation de la majorité des communes limitrophes et des très nombreux habitants touchés au moins visuellement par ces éoliennes et malgré les impacts environnementaux, la demande d’autorisation environnementale a été acceptée par le préfet du Doubs le 28 février 2025.
Un recours gracieux auprès de la préfecture a été déposé par différentes associations, dont, entre autres requérants, AVSGPEN et Sites et Monuments. L’étape suivante est un recours devant la Cour administrative de Nancy.
À ce jour, toute aide financière est la bienvenue pour arriver à couvrir les frais juridiques.
Merci de nous aider à combattre ce projet destructeur de notre patrimoine rural, paysager et environnemental en faisant un don à l’AVSGPEN en suivant le lien ci-dessous.
Thérèse Robert, présidente de AVSGPEN
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