Un communiqué de la Cour des comptes nous apprend que, "pour la première fois, le Procureur général a décidé de prendre, dans le cadre du régime de responsabilité financière des gestionnaires publics, un réquisitoire d’initiative. [...] L’instruction lancée par la chambre du contentieux déterminera de quelle manière l’opération a été menée, si des règles ont été enfreintes et, le cas échéant, définira les responsabilités. Sur cette base, le Procureur général décidera si l’affaire doit faire l’objet d’un renvoi devant la chambre du contentieux."
Sites & Monuments se réjouit de ces investigations financières, sachant que la question du prix d’un mobilier historique est pour elle accessoire : celui-ci, appartenant à notre patrimoine commun, ne doit pas être vendu... même au juste prix.
JL
COUR DES COMPTES 22.02.2023
"Le Procureur général près la Cour des comptes a saisi la Cour des comptes en vue de l’ouverture d’une instruction contentieuse sur l’affaire de la vente du mobilier du château de Grignon.
Pour la première fois, le Procureur général a décidé de prendre, dans le cadre du régime de responsabilité financière des gestionnaires publics, un réquisitoire d’initiative sur la base d’informations publiées dans différents organes de presse : l’affaire concerne la vente des meubles du château de Grignon, consentie à des prix qui seraient très inférieurs à leur valeur réelle - les meubles ayant été identifiés comme de simples copies, quand certaines pièces seraient vraisemblablement d’époque.
L’instruction lancée par la chambre du contentieux déterminera de quelle manière l’opération a été menée, si des règles ont été enfreintes et, le cas échéant, définira les responsabilités.
Sur cette base, le Procureur général décidera si l’affaire doit faire l’objet d’un classement ou d’un renvoi devant la chambre du contentieux."
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