La crise sanitaire n’a pas découragé les candidats de la cinquième édition du concours pour la sauvegarde du Second œuvre. Douze dossiers portant sur des restaurations ou des créations de nature très différente (peintures intérieures, enduits extérieurs, vitraux, décors de boiseries, de cuir, fenêtres anciennes, carrelages, parquets, plaques de cocher...) avaient été soumis cette année à Sites & Monuments. Ces réalisations montrent une fois encore que le second œuvre est vulnérable et qu’il mérite protection et entretien, qu’il s’agisse de patrimoine bâti, d’équipements mécaniques d’usage attachés au fond ou d’accessoires de la vie quotidienne du passé ou du présent. Dans tous les cas, le second œuvre participe grandement de la qualité, voire du caractère d’un lieu et il est essentiel de le sauvegarder.
Réuni en juillet 2020, le jury a dû faire des choix, souvent difficiles, entre ces dossiers de qualité. Il en a retenu six : deux dossiers ont fait l’unanimité et n’ont pu être départagés. Pour la première fois depuis le lancement du concours, le jury a ainsi décerné le 1er prix ex-aequo à la commune de Bourg-Saint-Maurice (Savoie) et au château de Droué (Loir-et-Cher). Il a également décerné deux prix et deux diplômes d’honneur de Sites & Monuments.
La commune de Bourg-Saint-Maurice a soumis le dossier de restauration des clefs de voûte polychromes de l’église Saint-Martin-de-Tours de Hauteville-Godon. Reconstruite à la fin du XVIIe, cette église, de type halle à trois nefs et trois travées, est l’une des étapes du circuit des églises baroques de Savoie : elle est connue notamment pour ses retables en bois polychrome, dont deux sont classés Monuments Historiques. Les voûtes ont été peintes en 1871 par les frères Artari du Val d’Aoste, qui ont travaillé dans de nombreuses églises de la région.
La restauration de l’église a été un chantier de longue haleine, commencé en 2011 par un diagnostic général de l’état de l’église. Après les travaux de gros œuvre, la campagne de restauration des voûtes a commencé en 2015 avec celle du chœur, sous la direction de Christine Guilloud, et a duré trois ans. Les voûtes de la nef et de la tribune ont été restaurées en 2016 et 2017 sous la direction de Bruno Gelper (Arts et Bâtiment).
Ornées de petites sculptures illustrant la vie du Christ, les clefs de voûte présentent un décor rarement rencontré sous cette forme, notamment des personnages en pied. Outre des têtes d’anges ailés et des couronnes végétales, elles comprennent en effet une Pietà, une Sainte-Catherine, ainsi qu’une Cène exceptionnelle par ses détails. Les motifs en relief des clefs de voûte avaient été recouverts d’une couche de chaux blanche ou de bronzine selon les endroits, probablement après la réalisation du décor peint.
Un long travail de dégagement a été nécessaire à l’aide de scalpels et d’outils mécaniques. Il a permis de découvrir une polychromie parfois très vive et de révéler des motifs d’une grande finesse d’exécution, alors que les clefs sont placées à plus de huit mètres de hauteur ! Une légère fixation des polychromies dégagées a été réalisée et une réintégration picturale effectuée lorsque nécessaire. Certains éléments des clefs de voûte ont été consolidés et des parties manquantes, notamment sur les ailes des anges, remplacées à l’aide de prise d’empreintes en élastomère sur des éléments identiques ou complétées par des ragréages, modelages et tailles directes. La restauration a été achevée par la mise en lumière de l’intérieur qui met en valeur la richesse de ces motifs redécouverts. La commune comptant une trentaine de chapelles baroques, gageons que l’avenir verra d’autres belles réalisations de restauration de second œuvre.
Les propriétaires du château de Droué, M. et Mme de Piedoüe, ont présenté la restauration des cuirs dorés polychromes de la bibliothèque de ce château du XVIIe. Ce rare décor de cuir, provenant des Pays-Bas, date du début du XVIIIe siècle. D’une surface d’environ 30 m², il est composé de carreaux de cuir doré, avec deux décors différents de style rocaille. Les lés, de taille variable selon leur emplacement, ont été posés vers 1860, dans le cadre de la restauration des décors du rez-de-chaussée du château.
Les cuirs étaient très dégradés (chancis dus aux fuites d’eau, parasites, présence d’un vernis postérieur difficile à enlever, nombreuses pièces collées au revers et toile de lin collée sur l’envers avec une colle très épaisse). Les bords des lés étaient déformés et comportaient des déchirures dues aux clous qui les fixaient directement sur le mur.
Plus de 700 heures de travail ont été nécessaires à la restauratrice Céline Bonnot-Diconne et à l’équipe de l’atelier 2CRC (Moirans – Isère) : après dépose minutieuse, les lés ont été dépoussiérés par micro-aspiration, des tests ont été effectués avant nettoyage. Les doublages en toile à l’origine des déformations ont été retirés du revers. Les surfaces ont ensuite été remises à plat par réhumidification contrôlée. Les déchirures ont été rapprochées et consolidées au moyen de doublages au revers. Les lacunes ont été comblées, les rebords des lés consolidés et doublés. Les carreaux ont été rassemblés bord à bord par doublage (et non pas par couture, les bords d’origine ayant disparu), en respectant l’ordonnancement de la dernière installation.
Les lés ont ensuite été reposés sur trois des murs de la bibliothèque, en alternance avec les meubles et les fenêtres. L’accrochage a été réalisé grâce à des bandes velcro collées au revers du cuir. Leur côté opposé a été fixé sur un châssis et des baguettes posées en périphérie maintiennent les bords des lés sans clouage. Au-delà de la qualité esthétique de cet ensemble exceptionnel, le jury a souhaité saluer l’importance et la rigueur scientifique de cette restauration qui a permis de redonner sa splendeur au décor de la bibliothèque.
Retour vers un passé plus lointain avec le second prix, décerné à l’association Tremplin, Homme et Patrimoine, présidée par M. Emmanuel Mejias, pour les travaux de second œuvre réalisés lors de la restauration de la tour du Bost, en Saône-et-Loire.
La tour du Bost est un ouvrage médiéval isolé, situé sur la commune rurale de Charmoy en Bourgogne du sud (Saône-et-Loire). L’imposant donjon quadrangulaire de 14,75 m de long sur 12,75 m de large, s’élève dans son état actuel à 30 m au-dessus du sol. C’est une tour de défense, avant-poste des anciens châteaux de Montcenis et d’Uchon. La date de sa construction est inconnue, mais estimée au XIVe siècle. C’est un bâtiment unique en Bourgogne, qui possède un escalier aménagé dans les murs, allant du sous-sol jusqu’au sommet.
Elle est classée Monument Historique en 1908 alors qu’on envisage d’y installer un poste de télégraphie sans fil, dans la perspective de la première guerre mondiale. L’ensemble de la couverture, de la charpente et des étages intérieurs est détruit par un incendie en 1920. Faute de travaux de restauration, l’édifice est déclassé en 1949. La création d’une association de sauvegarde, en 1992, a permis de le faire progressivement renaître. C’est ainsi que la tour du Bost, la chemise et le sol de la parcelle qui entoure le donjon ont été classés de nouveau Monuments Historiques en novembre 1997, fait rare dans les annales des MH.
Les études conduites et les premiers travaux de dégagement et de consolidation ont permis de relancer un vaste programme de restauration. Depuis 2001, Les travaux sont conduits dans le cadre d’un chantier d’insertion par l’association Tremplin Homme et Patrimoine. Celle-ci s’est donné pour mission de favoriser l’insertion sociale et professionnelle de personnes en difficulté, par la médiation d’actions de sauvegarde, de restauration et de mise en valeur du patrimoine. Depuis 2001, le chantier a accueilli chaque année une douzaine de personnes inscrites dans un parcours d’insertion professionnelle, sans compétences particulières à leur embauche. Elles ont pu, tout au long du chantier, acquérir ou consolider les compétences techniques nécessaires à la réalisation des travaux.
Après avoir réalisé les consolidations d’urgence sur la partie sommitale et remonté les parapets, les équipes de Tremplin ont restauré les étages intérieurs de la Tour et les deux niveaux de caves.
Le dossier présenté portait sur la restauration du troisième étage : pose d’une poutraison entre le troisième et le quatrième étage, reprises de maçonneries avec injection de coulis de chaux hydraulique, restauration des deux ouvertures à meneaux en préservant la majorité des pierres d’origine goujonnées et recollées, réalisation des enduits lissés à la truelle, réalisation d’un sol en tomettes, réalisation de vitrages, de portes et de volets avec systèmes de fermeture... la palette de compétences techniques nécessaires était large !
Les travaux de restauration du troisième étage sont aujourd’hui achevés. L’architecte des Monuments Historiques qui a suivi les travaux de restauration les a jugés de qualité équivalente à des travaux réalisés par une entreprise spécialisée. Outre la qualité du travail réalisé pour la restitution du second œuvre, en particulier pour les sols, le jury a été particulièrement intéressé par le volet formation et insertion de ce chantier qui a permis à 80 % des participants formés de trouver un emploi stable à l’issue du chantier.
La tour du Bost peut déjà accueillir des expositions et différentes manifestations. Mais le chantier n’est pas terminé. L’association prépare déjà les actions 2021 : au programme, la restauration des deux derniers étages de la tour. De nouvelles formations en perspective.
Le jury a été heureusement surpris par l’originalité d’un autre dossier de sauvegarde d’un « petit » patrimoine méconnu et oublié, les plaques de cocher, déposé par Nicolas Jamois, fondateur de l’association Henri Bouilliant, à Coucy-aux-Loges, dans le Loiret. Il s’agit ici moins de bâtiment que de géographie mais réellement de second œuvre.
Ces plaques, dont beaucoup sont encore en place dans bon nombre de communes rurales, sont souvent à l’abandon et peu visibles. Elles témoignent de la première campagne de signalisation officielle décidée au milieu du XIXe siècle. En fonte pour la plupart, elles ont été installées sur l’ensemble du réseau routier français entre 1835 et 1920 environ. L’un des premiers fabricants a été Charles-Henri Bouilliant, qui déposa en 1846 un brevet d’invention pour leur fabrication. Apposées sur les murs de maisons privées ou d’édifices publics, à hauteur de vue des cochers de fiacres, elles indiquaient le département, le type de route (route royale, impériale, départementale, chemin de grande communication, vicinal), la commune concernée et la distance des villes les plus proches. La plupart des plaques sont en fonte, avec les inscriptions en relief. Elles sont tombées en désuétude avec l’apparition de l’automobile, même si les distances et les directions qu’elles indiquent sont toujours d’actualité ! Elles ont été remplacées par des panneaux en lave émaillée à la marque d’un fabricant de pneumatiques auvergnat bien connu, qui portait ainsi à connaissance ses fabrications et la géologie de sa région.
En 2011, en photographiant une vielle plaque Michelin, Nicolas Jamois tombe par hasard sur une plaque de cocher, complètement rouillée, dans le hameau Le Marais, commune de Val-Saint-Germain (91). Intrigué, il fait des recherches pour en savoir davantage. C’est la naissance d’une passion et le début d’une collection de photos, au fil de ses déplacements professionnels de chauffeur d’autocar.
En 2014, il découvre une plaque restaurée dans un village près d’Etampes (91). Déclic : Il décide de se lancer, pendant ses loisirs, dans la restauration de ces plaques afin de leur rendre leurs couleurs d’origine. Il prend contact avec une première commune : Boutervilliers, dans le même département et propose de restaurer leur plaque avant réinstallation à son emplacement d’origine.
Il ne s’est plus arrêté depuis ! Il fonde l’association Henri-Bouilliant et constate que les communes contactées s’intéressent à ce patrimoine qu’elles découvrent et dont la restauration reste peu coûteuse. En six ans, il a sauvé de la rouille et de l’oubli près de cinq-cents plaques, dans quelque quarante départements. La plus ancienne date de 1846 et la plus récente de 1920. Il ne compte pas s’arrêter en chemin. Il ne se passe pas une semaine sans qu’une commune ne prenne contact avec lui !
Le jury a retenu ce dossier qui porte sur la sauvegarde d’un des éléments de second œuvre les plus menacés : les croisées anciennes, trop souvent ignorées, dont la restauration exige une main d’œuvre très qualifiée, aujourd’hui assez rare. Elles sont aussi menacées par la concurrence des produits industriels et l’incitation à une meilleure isolation thermique. Le dossier proposé par Gérard Hayotte, propriétaire d’un appartement dans un hôtel particulier du XVIIIe situé au cœur de Bourges (Cher), portait sur deux fenêtres hautes sur rue, détériorées par le temps, particulièrement en pied d’ouvrage et fermant mal. Il était indispensable de changer ou de rénover ces croisées. Avec le conseil de l’architecte des Bâtiments de France et de Pierre Girard, menuisier passionné par les travaux de restauration, Gérard Hayotte a choisi de les faire restaurer et non de les remplacer comme cela lui avait été proposé, la solution retenue étant en outre moins onéreuse.
Au programme, quatre mois de travaux : une dépose compliquée qui a demandé beaucoup d’attention afin de ne pas détériorer les embrasures. Il en a été de même pour la vitrerie : comme il fallait s’y attendre, près de la moitié des fragiles carreaux bullés et irréguliers n’ont pas supporté l’opération. Le menuisier s’est ensuite attelé aux opérations de restauration (micro-sablage, remplacement de pièces de bois, retouche des assemblages, greffes, reprise des appuis, retaille de carreaux de récupération, pose de joints...) avant de procéder à la repose et à l’ajustement des systèmes de fermeture. Fin octobre 2019, les croisées restaurées avaient retrouvé leur place, à la satisfaction du propriétaire... et celle de l’architecte des Bâtiments de France, qui a validé ce bel ouvrage.
La restauration de l’ancien hôtel Gaillard à Paris, classé Monument Historique dans sa totalité, a retenu l’attention du jury qui a souhaité saluer la sauvegarde, par la Banque de France, de cette ancienne demeure à l’architecture néo-renaissance et en particulier son décor intérieur.
L’hôtel a été construit entre 1878 et 1882 pour le banquier Émile Gaillard. En 1921, l’immeuble a été acquis par la Banque de France pour y installer une succursale, fermée depuis. L’hôtel était désaffecté depuis plusieurs années lorsque la Banque de France a décidé de le res-taurer afin d’y accueillir un musée consacré à l’éducation à l’économie : Citeco (Cité de l’économie).
L’opération de restauration a été réalisée entre 2011 et 2019 sous la conduite d’Éric Pallot (ACMH) et de l’Atelier Yves Lion. Les ouvrages anciens ont été restaurés à l’identique avec un souci de présenter aussi bien l’architecture initiale de l’hôtel que celle de l’extension réalisée ensuite pour la Banque de France, de façon à témoigner de l’évolution de cet ensemble patrimonial.
À l’extérieur, les dispositions de ces deux époques ont été préservées et restaurées. À l’intérieur, ce fut le cas également, sauf dans l’aile Thann qui avait été profondément transformée et dans les sous-sols à vocation technique. L’objectif a été de préserver et de restaurer les éléments de second œuvre stylistiquement et esthétiquement intéressants et de les remettre à leur emplacement d’origine :
— Les portes et les lambris ont été reposés. Les plafonds et voûtes en bois des salles historiques ont été dans l’ensemble conservés, restaurés et laissés apparents ; ils ont cependant fait l’objet d’adaptations pour répondre aux contraintes diverses de sécurité et de confort.
— Une campagne de sondages stratigraphiques a permis de retrouver les teintes d’origine des peintures et l’aspect originel des décors peints. Les éléments spécifiques de décor de certaines salles (toiles marouflées, faux marbre) ont ainsi pu être restaurés.
— Les nombreux éléments de décors en stuc, poutres en retombée, encadrements des baies, habillage des poteaux, garde-corps intérieurs ont été conservés au maximum après restauration.
— Les pièces principales de l’hôtel Gaillard étaient équipées de lustres en laiton dits lustres hollandais, répliques modernes des lustres qui équipaient l’hôtel dans sa conception originelle. Ils ont été déposés, restaurés, électrifiés et reposés dans l’ensemble des pièces majeures. La lustrerie néogothique et néo-renaissance de l’escalier du puits a été conservée et restaurée. Les lustres monumentaux de la salle des guichets et de l’escalier d’honneur ont été motorisés.
— Les parquets existants ont été préservés, restaurés et complétés. La salle de bal a retrouvé son parquet à point de Hongrie. Les sols en pierre ou en terre cuite ont été dans leur ensemble tous restaurés. Dans la salle des guichets, le dallage en marbre bichrome a été restauré et complété. Dans l’escalier d’honneur, des carreaux vernissés polychromes ou naturels à motifs héraldiques ont été refaits à l’identique. Particularité de l’édifice, les sols des escaliers et parties communes en stuc chaux avaient particulièrement souffert. Ils ont été en grande partie refaits à l’identique et protégés par des tapis de sols.
Outre l’offre éducative et les expositions proposées par Citeco, le public peut ainsi admirer aujourd’hui le décor intérieur de cette ancienne demeure, restauré de façon exemplaire dans le strict respect des règles de l’art.
Le jury a examiné avec beaucoup d’intérêt le dossier présenté par l’association des Amis de Chéméré-le-Roi en Mayenne, présidée par Pascal Genest, concernant la deuxième tranche du programme de restauration des peintures murales polychromes de l’église Notre-Dame de l’Assomption.
L’église est constituée d’une haute nef à collatéraux et d’un chœur flanqué de trois chapelles et d’une sacristie. Les différentes parties de l’église remontent aux XVe, XVIIe et XIXe siècles. Les peintures intérieures datent du début du XIXe siècle.
Commencée en 2016, la restauration du décor intérieur avait dû être interrompue et a repris en 2019. Les travaux de cette deuxième tranche concernaient la nef et les collatéraux sud et nord de l’église. Les travaux ont été réalisés par Hélène Champain et l’équipe de L’Acanthe Patrimoine (44). Les peintures présentaient un état de conservation très variable, assez bon dans la nef mais certaines parties présentaient des fissures ou n’avaient plus de décor, notamment au niveau de la tribune. Un nettoyage antérieur trop agressif avait délavé le décor au niveau haut du mur sud de la nef. Les bas-côtés, en particulier celui du sud, étaient très dégradés et présentaient de nombreuses fissures sur les voutes et des lacunes complètes par endroits. Après nettoyage des peintures, rebouchage des lacunes du support, relevé des motifs, la restauratrice a pu réaliser des réintégrations picturales et des restitutions intégrées au décor initial.
Cette opération de plusieurs mois a été rendue possible par le dynamisme et la persévérance de l’association des Amis de Chéméré-le-Roi, qui s’attache depuis plusieurs années à sauvegarder le patrimoine communal et à solliciter les ressources nécessaires à des travaux de qualité. Après avoir contribué à la restauration de l’orgue du XIXe et financé le changement du système de chauffage de l’église, l’association a œuvré depuis 2015 pour la sauvegarde et la restauration de l’ensemble du décor polychrome de l’église. Grâce aux différentes activités mises en œuvre, dont la vente annuelle du fameux « pommé » (confiture de pommes), l’association a pu prendre en charge la partie des travaux non couverte par les subventions accordées par le département et la région.
L’action de l’association des Amis de Chéméré-le-Roi ne s’arrête pas avec la fin des travaux de peintures. La prochaine étape sera l’installation d’un éclairage permettant de mettre en valeur ce décor intérieur qui a retrouvé ses couleurs.
Imprimer l’article de la revue Sites & Monuments n° 227-2020